En neurologie, l’identité est une notion essentielle quand le corps est défaillant. Le psychomotricien axe alors son travail autour de la corporéité et de la relation.
J’interviens auprès de patients hospitalisés ou de retour à la maison, après un traumatisme crânien ou un AVC, lors d’une pathologie neurodégénérative comme la maladie de Huntington, d’Alzheimer ou encore de Parkinson.
Mon but est d’accompagner le patient vers un réinvestissement sensitif, corporel, ainsi que vers une régulation tonico-émotionnelle. Ceci afin de l’amener à vivre son corps comme un corps-plaisir et de lui permettre d’atteindre une détente physique et psychique.
Les techniques d’indiçage extrinsèque, de repérage intrinsèque, la danse, le tai-chi-chuan, la relaxation, …sont autant d’approches qui sont proposées en lien étroit avec un travail pluridisciplinaire coordonné par un médecin (neurologue, gériatre,…).
En psychomotricité, les séances porte sur la conscience corporelle avec des jeux de discrimination tactile, de stimulations plantaires. Les séances sont investies et permettent de favoriser une image du corps unifiée et positive.
On apprend, par l’intermédiaire du corps et de ses nombreuses ressources, à faire alliance avec soi-même.